Réhabilitation d’un réseau : réparer ou remplacer ?
Publié le 17/08/2025 · 10 min
Face à des refoulements récurrents ou des infiltrations, la question clé est de savoir s’il faut réhabiliter ou remplacer la canalisation. Le choix dépend de l’état structurel, de la localisation des défauts (raccord déboîté, fissure, contre-pente) et de l’accessibilité du réseau. Un passage caméra fournit un diagnostic objectif avec métrage, profondeur et captures. Si la conduite reste structurellement saine, le chemisage ou le gainage ciblé permet d’éviter une ouverture lourde tout en restaurant l’étanchéité.
Lorsque la canalisation est écrasée, instable ou trop déformée, un remplacement partiel ou total s’impose. Nous planifions alors le phasage des travaux : repérage des réseaux existants, mise en sécurité, ouverture de tranchées, pose au fil d’eau et contrôles. Un plan de circulation adapté (balisage, passerelles) réduit l’impact pour les résidents et les activités voisines. Après pose, des essais d’étanchéité et un contrôle vidéo valident la réception, complétés d’un PV et d’un dossier photo.
Le critère budgétaire n’est pas le seul à considérer : la durée d’immobilisation, le risque d’aléas et l’environnement (milieu urbain dense, profondeur, nappe) pèsent aussi. En combinant un diagnostic précis, des solutions techniques éprouvées et un pilotage de chantier rigoureux, on optimise le coût global et on sécurise la performance du réseau sur le long terme.
Préparer un chantier d’assainissement en ville : étapes et conformité
Publié le 09/08/2025 · 11 min
Un chantier en milieu urbain exige une préparation minutieuse. Tout commence par les autorisations (voirie, copropriété), la DICT et le repérage des réseaux (électricité, gaz, télécom). Un plan d’installation définit les zones de matériaux, la circulation des engins et la signalisation ; il vise à réduire les nuisances, sécuriser les flux et respecter le voisinage. La phase de travaux suit un phasage précis : ouverture, évacuation, pose, remblaiement et compactage contrôlé.
Pour limiter l’empreinte et gagner du temps, certaines opérations se font de nuit ou le week‑end, avec un balayage quotidien et une évacuation régulière des déblais. Les matériaux (graves, tuyaux, regards) sont tracés, et les évacuations vers centres agréés sont documentées. En fin de pose, un contrôle caméra et des essais d’étanchéité valident la conformité, avant réfection de surface. Le chantier se clôture par la remise d’un dossier de fin de travaux : plans de récolement, photos, PV d’essais, recommandations d’exploitation.
Cette approche structurée — de la préparation administrative à la réception — garantit un chantier maîtrisé, des délais tenus et un réseau plus fiable. Pour les syndicats, bailleurs et collectivités, c’est aussi la certitude d’un interlocuteur unique, responsable et transparent sur l’avancement et les aléas.
